Sortie du 27/05/2014 au 02/06/2014
Les Voiles Classiques du Morbihan
— Du 29 mai au 1er juin 2014
— Départ des festivités à Vannes.
— 16 bateaux engagés.
Equipage
— Patrice Lafage, skipper
— Yves Jégot
— Michel Nennig
— Jean Luc Laborde
Rendez vous est pris le mardi après midi dans l’idée de faire route de Port Louis vers le Crouesty dans la nuit. Il s’agit avant tout de faire les courses et répartir judicieusement les véhicules. C’est pourquoi Yves, Patrice et Jean Luc se retrouvent au Crouesty afin d’y laisser une voiture. Après un petit resto sur le port, route vers Port Louis.
Nous appareillerons vers minuit pour six heures de navigation sous risée Volvo. Après une sieste et un pique nique, nous reprenons la route vers 15h00, en direction de Vannes où débuteront les festivités, précédés de Krakken. Après ouverture du pont, nous embouquons le canal vers les pontons du centre ville pour un amarrage devant la capitainerie.
La ville, qui sait causer aux marins, nous concocte une dégustation de Saint Emilion, animée par un certain monsieur Pétrus venu tout exprès de sa région.
Le lendemain jeudi, briefing et départ du sud ouest des îles Logoden (dans le Golf) pour aller virer la Sud banc de Quiberon. Arrivée aux abords de Port Haliguen. A noter qu’un panne inexpliquée de rouge à bord nous oblige à mener notre enquête: Les deux zigottos (comment les appeler autrement?) qui se sont occupés des courses ont pensé que deux bouteilles pour cinq jours à quatre feraient aimablement l’affaire.
Vendredi, tout feu tout flamme, nous prenons un départ au matin, au portant et sous grand voile seule (le spi suivra quand il aura accepté de se lever). On rattrape rapidement les paresseux.
Petite anecdote: Alors que la vague d’étrave de Pen Duick se faisait de plus en plus audible en arrière, à notre vent, le fait de hisser l’artimon nous a permis de le laisser sur place, tel le coyote dans « Bip Bip ».
Après un passage près de la Teignouse, route vers les Galères, cardinale est bien nommée: Nous passerons trois heures à 300m de cette balise, dans un souffle d’air, dont une heure au mouillage pour ne pas reculer en compagnie de la majorité des concurrents! Seuls quatre (rapides) malins, parmi lesquels Stemael et Marguerite, sont parvenus à s’échapper vers une victoire incontestée. Nous profiterons quand même de cette pause forcée pour nous préparer un sauté de veau qui nous régalera le soir venu.
La soirée à Belle Ile sera calme et nous, bien contents de nous allonger après huit heures de cuisson au soleil.
Samedi, départ des abords du Palais pour quelques bords de près vers Le Rouleau à l’ouest de Houat. Pique nique au mouillage près de la plage de Béniguet.
Nouveau départ en début d’après midi de la pointe de Beg Run er Vilin pour quelques bords de près vers la Basse de la Chimère où un bord favorable à la côte nous fera rattraper quelques retardataires. Arrivée sous une bonne brise de mer devant le Crouesty, havre du soir. Menu du soir au repas des équipages: cassoulet! Il n’y avait pourtant pas besoin de détende l’atmosphère…
Dernière manche dimanche. Départ sous grand voile seule au petit matin (le spi suivra… vous connaissez la suite). On s’accroche et très vite on se rend compte qu’Eloise marche bien. Affalage du spi, quelques bords de près, on plie le génois, et on rehisse le spi au largue après avoir passé la basse Méaban, dans l’entrée du Golfe. Rentrée sous spi, à marée basse contre courant en direction de la rivière d’Auray. Encore quelques bateaux de passés: nous finirons cinquième en temps réel (huitième en compensé) sur cette manche courte mais passionnante. A peine passée la ligne, nous virons lof pour lof pour repartir vers le Crouesty, dare-dare, tant que le jus est favorable autour de Port Navalo.
Changement de cheval : Nous laissons le bateau au Crouesty et partons en voiture vers le Bono, où se prépare un repas des équipages de fin de régate ainsi que des résultats définitifs.
Huitième sur seize: Peut mieux faire au regard des capacités du bateau, mais tout le monde est content!