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Des nouvelles planchettes anti-roulis pour le confort du navigateur et du cuisinier

Jeudi 22 – Dimanche 25 janvier 2015

Nouveau weekend de bricolage au chantier.

Francis (Sacoun) et René (Grossmann) mettent au point 2 planchettes anti-roulis qui devraient permettre au cuisinier de ne pas se retrouver brutalement projeté sur les genoux du navigateur (et réciproquement) en cas de gîte.

Fin des intimités involontaires!

Très discrètes, ces planchettes en bois coulissent de part et d’autre du moteur (babord et tribord, sous la descente) et sont bien sûr rétractables pour ne pas gêner les déplacements dans la cabine.

A l’intention des mécaniciens : Chacune de ces planchettes est maintenue par un boulon situé contre une parois latérale du coffrage du bloc moteur. Désormais, pour retirer la face avant du coffrage, il est nécessaire de déboulonner préalablement les 2 planchettes. Bien sûr, cette manip’ restera complètement exceptionnelle puisqu’à bord d’Eloise, tout le monde sait bien qu’il n’y a jamais de problème moteur! (hum)

Voilà! Le système est en place… ne reste plus qu’à le tester in situe dès l’arrivée de la belle saison!

 

Les planchettes anti-rouli. Photo MS

Les planchettes anti-rouli. Photo MS

En position "rétractées". Photo MS

En position « rétractées ». Photo MS

Deux tiroirs permettent de faire coulisser les planchettes (à droite et à gauche du moteur) : en gris sur la photo. Photo MS.

Deux tiroirs permettent de faire coulisser les planchettes (à droite et à gauche du moteur) : en gris sur la photo. Photo MS.

Le boulon à dévisser pour retirer la face avant du coffrage du moteur. Photo MS

Le boulon à dévisser pour retirer la face avant du coffrage du moteur. Photo MS

 

Entre autres bricolages (pendant ce même weekend):
— 3 pontets ont également été fixés sous la bôme (2 en arrière du hale-bas, 1 à l’avant) pour préparer l’installation du lazy jack. Ne reste plus qu’à placer les ficelles et ajuster le système.
— La coque (oeuvre mortes) a été lessivée, les enduits ont été passé (modulo 3 points sur lesquels on a ajouté une couche de Primer à même le bois).
— Le capot du roof est prêt pour la teinte et le vernis.
— Les écoutes sont lovées et finissent de sécher dans le container mis à disposition par le chantier (vraiment très pratique, ce container!)

 

Les cordages : et si on faisait un tri? Photo MS

Les cordages : et si on faisait un tri? Photo MS

Le capot du roof prêt à teinter et à vernir. Photo MS

Le capot du roof prêt à teinter et à vernir. Photo MS

2 des 3 pontets du lazy-jack, à poste, sous la bôme. Photo MS

2 des 3 pontets du lazy-jack, à poste, sous la bôme. Photo MS

 

Retrouvez plus de photos dans la galerie Chantier 2015.

Weekend au chantier du Guip

Vendredi 02 janvier 2015

Nous décidons de démarrer l’année en passant une nuit à bord d’Eloise et prenons donc la route pour une arrivée de nuit à Lorient au chantier du Guip ou trône depuis peu telle une sardine dans sa boite notre vieille coque préférée. Le temps de s’installer, trouver dans le noir les différents branchements, s’alimenter au centre ville et hop, direction la couchette bâbord pour la nuit…

Or, il se trouve que la ZA de Kéroman, ou nous nous trouvons, vit la nuit. Eclairage puissant, portes qui claquent, grincements divers, la panoplie de la maison hantée!

Vers trois heures du matin, c’est en pyjama, muni d’une lampe torche que du haut de la charpente je sommais: « Qui va là? » au vent soufflant à travers le hangar.

Autant dire que samedi matin j’avais besoin d’un bon café.

La journée de samedi, outre le déménagement du bateau, nous permis de faire connaissance avec bon nombre d’adhérents de l’association Amis du Biche, ayant redonné vie au dernier thonier Groisillon navigant encore. Nous avons d’ailleurs partagé leur repas, je vous conseille leur bœuf carotte maison.

RDV le 18 janvier pour la suite des travaux…

 

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La mise à l’eau? Oui, mais avant?

Avant la mise à l’eau, disons le en toute humilité, c’est le carnage!

Certes, le « gros » des travaux d’hiver est achevé : on a bricolé, réparé, renforcé, refait à neuf, poncé, peint, verni… mais tout reste à faire avant de pouvoir savourer les premières heures de voile de la saison. Eloise II est sous le hangar, sens dessus dessous, vide de tout ses équipements intérieurs, sans mât ni hauban, sans filière ni balcon, sans bib, sans barre, sans ancre… bref, le bateau est tout nu, jonché d’outils en tous genres et à peu près uniformément recouvert d’une bonne couche de poussière.

On est le 17 avril. La mise à l’eau est prévue le 18, et avec 2.20 mètres de tirant d’eau, on ne peut pas trop se permettre de rigoler avec les coefficients : pour descendre le Blavet depuis le chantier (Hennebont), il nous faut des marées conséquentes…

Cette année, Yves est le premier à arriver sur le chantier pour préparer la mise à l’eau. Tout commence par un bon coup de ménage (2 heures d’aspirateur, un vrai plaisir pour celui qui s’y colle!).  Puis vient le tour de la colonne de barre et du compas (qui doivent être tous deux remontés), des toilettes (déposés pour réparation) ainsi que du système de fixation des tuyaux d’évacuation et d’arrivée d’eau (enfin aux normes!). Dominique et Cécile arrivent, la journée s’achève au restau.

Le 18 avril, l’armement reprend de bonne heure. En fin de matinée, l’équipe du chantier (Billie Marine) positionne la remorque sous Eloise et s’attèle au déplacement des bateaux du hangar qui pourraient gêner sa sortie. Quelques retouches d’antifooling sur la coque, aux emplacements où se trouvaient les étais tout l’hiver. Le balcon et les filières sont également remontés. De nouvelles platines sont fixées sous les cadènes : elles assureront une meilleure étanchéité. On prépare le mât, on démêle les haubans.

Piquenique sur le chantier (avec une bouteille de Nautilus, petit vin australien dont on ne sait trop s’il donne des forces… mais du coeur à l’ouvrage c’est sûr!)

En début d’après midi, le bateau est sorti du hangar. Il est grand temps de gruter le mât et de positionner les premiers haubans. Yann (Billie Marine) est hissé en tête de mât pour fixer la girouette. Et tout le monde s’affaire pour remplir le bateau de tous les équipements indispensables, nécessaires ou futiles : du bib de sauvetage aux matelas des couchettes, en passant par les casseroles, la chaine et son ancre…

Déjà 20 heures. Le grand soir : posé sur la remorque, Eloise quitte le chantier. Pour qui n’a pas eut l’occasion d’assister à cet étrange convoyage, c’est un spectacle impressionnant que d’observer un voilier mâté de 10 tonnes déambuler dans la périphérie de Hennebont jusqu’à la rampe de mise à l’eau!
On y est : Eloise est à l’eau, toujours posé sur la remorque. Allons bon… Le moteur ne démarre pas! (Avec des haubans à peine fixés, il est inimaginable de descendre le Blavet à la voile. D’ailleurs, les voiles sont toujours chez le voilier…) Par chance, Dominique repère rapidement une prise d’air sur le capot de la pompe à eau (sans aspiration d’eau, pas de refroidissement du moteur donc, pas de moteur!). Quelques minutes plus tard, l’incident est clos. Entre temps, Francis a rejoint l’équipe et monte à bord.

Après 2 petites heures à sillonner dans méandres du Blavet, Eloise arrive à Port Louis, son nouveau port d’attache. Il est 22 heures, les équipiers sont rincés. Un restau et au lit!

Le samedi 19, Yvon et Bénédicte arrivent pour achever l’armement et régler tout ce qui peut être réglable. Tout cela les occupera activement jusqu’à la fin du weekend.

Eloise est prêt pour la saison!

Pour vivre ce récit en images, consultez la galerie « Mise à l’eau 2014. »