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Les voiles de la citadelle, 2014

Sortie du 10/06/2014 au 15/06/2014

Les Voiles de la Citadelle

— 14 et 15 juin 2014
— Port d’accueil: Port Louis (Morbihan).
— 32 bateaux engagés.

Equipage

— Yves Jégot, skipper
— Cécile Tulasne
— Francis Aubertin
— Adeline Aubertin
— Yann Aubertin
— Mareva Sacoun

 

Je prend la suite de Francis A rentrant tout juste de virée le mardi soir vers 16 heures.

Le beau temps est déjà au rendez-vous et ne nous quittera pas du séjour. Cécile et Mareva arrivent jeudi soir, j’ai donc deux jours plein à profiter du soleil, du village de Port Louis, d’Eloise au ponton, éventuellement à méditer…
J’en profite également pour remettre la main sur le taud de GV (retrouvé au chantier) et réparer le caillebotis bâbord de cockpit grâce à l’aide de Nicolas le Corre et de son outillage.

Vendredi, c’est à trois que nous appareillons pour une sortie à la journée vers Port Tudy afin de tester nos dispositions à la manœuvre en petit comité. Le petit temps est propice à la décomposition pépère des manœuvres. Nous hissons, affalons à plusieurs reprises le spi. Plus exactement, les filles manœuvrent, tandis que le barreur barre…
Le soir, petite virée dans les bouchons de début de weekend à Lorient pour récupérer le génois léger chez Incidence. Francis et ses enfants arrivent vers 21 heures: l’équipage est au complet.

Les régates commencent samedi, avec un rendez vous au sud des Errants vers 10H30. Au menu, tour de l’île de Groix dans le sens horaire ou anti-horaire, au choix. Après un premier départ super bien placé sous spi au vent de la flotte (départ au portant) mais non valide en raison du nombre de participants trop pressés de franchir la ligne, nous ne parvenons pas à nous replacer à temps pour le deuxième départ et partons en queue de peloton. Route vers la cardinale Edouard de Cougy, première marque à franchir dans le sens horaire dans un petit temps qui ne nous quittera qu’en revenant vers les Truies, cinq heures plus tard. Il s’avèrera que notre stratégie sera totalement foireuse et qu’il était préférable de tourner dans l’autre sens. A préciser que seul le skipper est responsable d’un tel choix, fruit d’une intense réflexion de plus de trois jours, étayée de nombreuses consultations d’ouvrages de référence, d’abaques, de croquis divers et pire encore.
Nous avons quand même pu apprécier la coupe du nouveau génois léger d’Eloise II, un vrai plus dans le petit temps.

La course de dimanche fut plus conforme aux capacités du bateau et nous étions fort contents de finir à la huitième place au réel, sans utiliser le spi, en raison d’un vent un peu costaud à notre goût.
Mais déjà le weekend s’achève, un dernier verre au bistrot le plus proche du ponton soldera une semaine agréable et détendue. Il nous tarde déjà de revenir à bord.

Quelques conseils?
Vous trouverez un merveilleux saucisson à l’aïl à la boulangerie (ça s’invente pas!) située rue de la Maison Rouge (au rond point de Kernour, sur la route de Hennebont, vers Port Louis). Ils font également un pain rond qui tient sans problème la semaine sur un bateau.
Votre repas sur le bateau au ponton est perturbé par une absence invraisemblable de vin rouge ou blanc? Pas de panique, Le patron du bistrot en face du ponton vend d’excellents produits pas chers (mais vraiment pas cher!) et gouleyants à souhait.

Tangonage du génois léger : particulier mais efficace! Photo MS

Tangonage du génois léger : particulier mais efficace!
Photo MS

Concentré sur ses penons, le barreur! Photo MS.

Concentré sur ses penons, le barreur!
Photo MS.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Voiles Classiques du Morbihan, 2014

Sortie du 27/05/2014 au 02/06/2014

Les Voiles Classiques du Morbihan

— Du 29 mai au 1er juin 2014
— Départ des festivités à Vannes.
— 16 bateaux engagés.

Equipage

— Patrice Lafage, skipper
— Yves Jégot
— Michel Nennig
— Jean Luc Laborde

 

Rendez vous est pris le mardi après midi dans l’idée de faire route de Port Louis vers le Crouesty dans la nuit. Il s’agit avant tout de faire les courses et répartir judicieusement les véhicules. C’est pourquoi Yves, Patrice et Jean Luc se retrouvent au Crouesty afin d’y laisser une voiture. Après un petit resto sur le port, route vers Port Louis.
Nous appareillerons vers minuit pour six heures de navigation sous risée Volvo. Après une sieste et un pique nique, nous reprenons la route vers 15h00, en direction de Vannes où débuteront les festivités, précédés de Krakken. Après ouverture du pont, nous embouquons le canal vers les pontons du centre ville pour un amarrage devant la capitainerie.
La ville, qui sait causer aux marins, nous concocte une dégustation de Saint Emilion, animée par un certain monsieur Pétrus venu tout exprès de sa région.

Le lendemain jeudi, briefing et départ du sud ouest des îles Logoden (dans le Golf) pour aller virer la Sud banc de Quiberon. Arrivée aux abords de Port Haliguen. A noter qu’un panne inexpliquée de rouge à bord nous oblige à mener notre enquête: Les deux zigottos (comment les appeler autrement?) qui se sont occupés des courses ont pensé que deux bouteilles pour cinq jours à quatre feraient aimablement l’affaire.

Vendredi, tout feu tout flamme, nous prenons un départ au matin, au portant et sous grand voile seule (le spi suivra quand il aura accepté de se lever). On rattrape rapidement les paresseux.
Petite anecdote: Alors que la vague d’étrave de Pen Duick se faisait de plus en plus audible en arrière, à notre vent, le fait de hisser l’artimon nous a permis de le laisser sur place, tel le coyote dans « Bip Bip ».
Après un passage près de la Teignouse, route vers les Galères, cardinale est bien nommée: Nous passerons trois heures à 300m de cette balise, dans un souffle d’air, dont une heure au mouillage pour ne pas reculer en compagnie de la majorité des concurrents! Seuls quatre (rapides) malins, parmi lesquels Stemael et Marguerite, sont parvenus à s’échapper vers une victoire incontestée. Nous profiterons quand même de cette pause forcée pour nous préparer un sauté de veau qui nous régalera le soir venu.
La soirée à Belle Ile sera calme et nous, bien contents de nous allonger après huit heures de cuisson au soleil.

Samedi, départ des abords du Palais pour quelques bords de près vers Le Rouleau à l’ouest de Houat. Pique nique au mouillage près de la plage de Béniguet.
Nouveau départ en début d’après midi de la pointe de Beg Run er Vilin pour quelques bords de près vers la Basse de la Chimère où un bord favorable à la côte nous fera rattraper quelques retardataires. Arrivée sous une bonne brise de mer devant le Crouesty, havre du soir. Menu du soir au repas des équipages: cassoulet! Il n’y avait pourtant pas besoin de détende l’atmosphère…

Dernière manche dimanche. Départ sous grand voile seule au petit matin (le spi suivra… vous connaissez la suite). On s’accroche et très vite on se rend compte qu’Eloise marche bien. Affalage du spi, quelques bords de près, on plie le génois, et on rehisse le spi au largue après avoir passé la basse Méaban, dans l’entrée du Golfe. Rentrée sous spi, à marée basse contre courant en direction de la rivière d’Auray. Encore quelques bateaux de passés: nous finirons cinquième en temps réel (huitième en compensé) sur cette manche courte mais passionnante. A peine passée la ligne, nous virons lof pour lof pour repartir vers le Crouesty, dare-dare, tant que le jus est favorable autour de Port Navalo.
Changement de cheval : Nous laissons le bateau au Crouesty et partons en voiture vers le Bono, où se prépare un repas des équipages de fin de régate ainsi que des résultats définitifs.

Huitième sur seize: Peut mieux faire au regard des capacités du bateau, mais tout le monde est content!